Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de plusieurs sujets, dont la reprise des travaux du dialogue national, qui donne un certain poids à l’actualité politique dans la livraison du jour, sauf que les thématiques sociales ne sont non plus pas en reste.
"Acte 2, décollage poussif pour le pilote Sagna", indique le quotidien Kritik’, lequel semble mettre en relation la reprise des travaux du dialogue politique ce jeudi et l’ambiance viciée ayant caractérisé le début officiel de ces concertations, mardi.
"Quels que soient sa volonté et son engagement, la stratégie et toute la diplomatie utilisée pour taire les querelles, écrit le quotidien Kritik’, le travail sera sans relâche" pour le comité de pilotage du dialogue national, présidé par Famara Ibrahima Sagna.
Une fois la tempête du lancement des travaux passée, "Famara Ibrahima Sagna n’a plus droit à la tergiversation. Pour mener à bien sa mission, le président du comité de pilotage doit dépasser les questions préjudicielles et imprimer un rythme aux travaux qui doivent rendre leurs conclusions à la fin du premier trimestre de l’année", indique Kritik’.
Source A prévient pourtant contre des "nuages plus noirs que les lunettes de Famara (Ibrahima Sagna)", ce qui n’est pas pour rassurer, compte tenu de l’état dans lequel se trouve l’opposition par exemple.
"Opposition anesthésiée", affiche à ce propos le quotidien Enquête, selon lequel l’opposition, "groggy au sortir de la présidentielle" de fin février dernier, "est aux abonnés absents".
"Aujourd’hui, seul Ousmane Sonko est présent sur le terrain. Au PDS, on promet de rebâtir un comité directeur newlook ; à Rewmi, l’ambition est de renouer avec les animations", là Karim Wade est "loin du territoire national", tandis que Khalifa Sall est "en reconstruction", selon Enquête.
L’As renforce cette lecture et interroge à ce propos Yankhoba Seydi, un responsable du parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. "Rewmi souffre d’un problème sérieux de fonctionnement", avoue M. Seydi.
L’ancien président Abdoulaye Wade, leader du Parti démocratique sénégalais (PDS), se dit de son côté "trahi", en parlant de ses rapports avec certains leaders de l’opposition.
Me Wade "a pris la décision de suspendre les activités de sa formation politique au sein du Front de résistance nationale (FRN). Mais, il faut dire et signaler que le pape du Sopi pour ne pas dire le Mohican de Fann est très remonté contre certains leaders dudit front au point d’affirmer qu’il a été trahi", souligne Tribune.
Il y a toutefois que l’Alliance pour la République (APR), la formation du chef de l’Etat, ne semble pas mieux lotie, pour que L’Observateur en vienne à la désigner comme "le parti du laisser-aller".
Au point que la commission discipline de l’APR pourrait être réactivée sur proposition du ministre d’Etat Mahmoud Saleh, mais le journal laisse entendre que cette structure "manque à ses propres prérogatives pour sauvegarder l’(in)discipline de parti" au sein de l’APR.
L’actualité ne se limitant pas seulement à la politique, divers autres sujets sont évoqués par les journaux, parmi lesquels Vox Populi annonce que "9 étudiants et 7 policiers (ont été) blessés" dans des affrontements à l’Université Alioune Diop de Bambey, dont les pensionnaires "réclament de meilleures conditions d’étude et de vie (..)".
Walfquotidien s’intéresse à la grève des mareyeurs, qui ont entamé hier un mouvement de trois jours avant de lever leur mot d’ordre, si l’on en croit Radio Sénégal dans son édition de ce jeudi.
"Un mouvement d’humeur (qui a été) très suivi au marché central au poisson de Pikine où les acteurs ont croisé les bras" pour "se priver de revenus" dans le but de "contraindre l’Etat à desserrer l’étau autour de leur secteur", en termes d’amendes de la surcharge à l’essieu et de "tracasseries", rapporte Walfquotidien.
Le Témoin quotidien publie un dossier sur les chambres criminelles ("Entre meurtriers +petits menteurs+ et réparations financières astronomiques"), Le Quotidien misant sur la bonne nouvelle du démarrage du train Dakar-Bamako.
Dakar Bamako Ferroviaire "DBF sort des rails", annonce le journal. Il précise que le Sénégal et le Mali ont pour cela signé "la fin de la transition", mais les cheminots demeurent "dans l’expectative".
"C’est la confusion totale à Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) suite à la signature d’un protocole d’accord mettant fin à la transition. Signé les 26 et 27 décembre à Bamako, il prévoit également le redéploiement du personnel et l’indemnisation de l’ancien concessionnaire Abbas Jaber", écrit Le Quotidien.
Le Soleil fait un focus sur le Tribunal de commerce hors classe de Dakar, qui a rendu "6.608 décisions en 2019", dont "70 % des contentieux impliquent des banques".
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